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Conley Darlene

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Darlene Conley (18 juillet 1934 à Chicago — 14 janvier 2007 à Los Angeles) est une actrice américaine.

Conley Darlene

Elle est connue pour ses participations à des séries télévisées, dont The Bold and the Beautiful (dans la Francophonie, Top Models, Top Modèles ou Amour, gloire et beauté) où elle a joué le rôle de Sally Spectra, la directrice de la maison de couture "Spectra", de décembre 1988 jusqu'à sa mort. 

En 1981 elle joue dans un épisode de la série TV La Petite Maison dans la prairie, saison 8, épisode 5 (Sagesse (A Wiser Heart)) : Mrs. Pierce. En automne 2006, on lui diagnostiqua un cancer de l'estomac. Les producteurs pensaient intégrer sa maladie dans le scénario de la série mais elle est décédée en janvier 2007, quelques mois seulement après la découverte de son cancer.

 

Filmographie

  • Les Oiseaux (The birds) : Une serveuse

Conley Corinne

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Corinne Conley est une actrice américaine née le 23 mai 1929 à Bradford, Virginie (États-Unis.

 

Conley Corinne Conley Corinne

Filmographie

  • 1953 : Tit-Coq : Rosie
  • 1956 : Flight Into Danger (TV)
  • 1956 : General Motors Presents (épisode : Till Death Do Us Part)
  • 1961 : The Superior Sex (série TV)
  • 1964 : Rudolph, the Red-Nosed Reindeer (TV) : Doll / Others (voix)
  • 1971 : The Return of Count Yorga : Witch
  • 1965 : Des jours et des vies ("Days of Our Lives") (série TV) : Phyllis Anderson #2 (1973-1982)
  • 1985 : Les Dessous d'Hollywood ("Hollywood Wives") (feuilleton TV) : Norma
  • 1987 : Nightstick (TV) : Lynette Beardsly
  • 1991 : Une affaire personnelle (The Reckoning) (TV) : Dr. Monroe
  • 1991 : Mark Twain and Me (TV) : Saleswoman
  • 1992 : Deadly Matrimony (TV) : Geneviere Capstaff
  • 1993 : Abus de confiance (Shattered Trust: The Shari Karney Story) (TV) : Female Judge
  • 1995 : Butterbox Babies : Mrs. Chadway
  • 1996 : Salt Water Moose : Grandma
  • 1996 : Flash Forward (série TV) : Miss Pratt
  • 1996 : Her Desperate Choice (TV) : Jody's Mother
  • 1996 : Passion par procuration (The Care and Handling of Roses) (TV) : Margaret
  • 1996 : Cleveland Woods Last Day on Earth
  • 1997 : The Defenders: Payback (TV) : Judge Turner
  • 1998 : Dead Husbands (TV) : Mrs. Catcher
  • 2001 : Quads! (série TV) : Sister Butch (voix)
  • 2002 : Guilty Hearts (TV) : Mae Moran
  • 2002 : RFK (TV) : Rose Kennedy
  • 2002 : Dérive fatale (Christmas Rush) (TV) : Gramma Pat
  • 2003 : The Berenstain Bears (série TV) : Gran (voix)
  • 2003 : Big Spender (TV) : Rita
  • 2003 : Eloise at the Plaza (TV) : Mrs. Thornton
  • 2003 : Eloise at Christmastime (TV) : Mrs. Thornton
  • 2004 : Peep and the Big Wide World (série TV) : Hoot
  • 2004 : Saving Emily (TV) : Grandma Wilton
  • 2006 : L'Héritage de la peur (Legacy of Fear) (TV) : Mimi Wickersham
  • 2009 : Le Visage du crime (Everything She Ever Wanted) (TV) : Nona Allanson

Khatami Mohammad

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Seyyed Mohammad Khatami, né le 2 septembre 1943 à Ardakan, dans la province de Yazd, est un homme d'État iranien.

Khatami Mohammad

Longtemps ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, il est président de l'Iran du 2 août 1997 au 3 août 2005. Au cours de ses deux mandats, Khatami construit des relations diplomatiques avec de nombreux États, y compris ceux de l'Union européenne et de l'Asie. En politique intérieure, il prône la liberté d'expression et la tolérance, mais ne parvient pas à changer les institutions, en raison de l'opposition conservatrice au Parlement, ni à relancer l'économie. Après avoir renoncé à se présenter à l'élection présidentielle de 2009 pour ne pas contribuer à disséminer les voix de l'électorat modéré, il soutient la candidature de Mir Hossein Mousavi, puis le soulèvement postélectoral qui suit la réélection annoncée d'Ahmadinejad. Khatami est considéré comme le chef de file des « réformateurs » en Iran.

Fils de religieux, il intègre la faculté de Qom en 1961, où il effectue des études de théologie. Plus tard, il obtient une maîtrise de philosophie occidentale à l'Université d'Isfahan, et poursuit ses études religieuses au séminaire de Qom. Après avoir obtenu un diplôme post-universitaire en sciences de l'éducation à l'Université de Téhéran en 1970, il étudie le ijtihad (pratique de la direction religieuse) au séminaire de Qom. Mohammad Khatami débute sa carrière politique en s'engageant dans une campagne anti-Chah, conduite par l'ayatollah Khomeini. Après la révolution de 1979, il part en Allemagne pour diriger le Centre islamique de Hambourg, jusqu'en 1980.

Avant de devenir président, Khatami est député de 1980 à 1982, puis superviseur de l'Institut de Kayhan. En 1982, il est nommé ministre de la Culture et de l’Orientation islamique, poste dont il démissionne en 1992, puisque jugé trop tolérant envers les non-islamiques. Par la suite, il occupe les fonctions de directeur de la Bibliothèque nationale d'Iran, de 1992 à 1997. Pendant la guerre Iran-Irak, il est commandant des forces conjointes et président de la cellule de propagande de guerre. En 1992, il est nommé conseiller culturel du président Ali Akbar Hachémi Rafsandjani. Khatami est élu président le 23 mai 1997. Sa victoire, avec près de 70 % des voix, est due en grande partie aux votes des femmes et des jeunes ; son programme promettait alors d'améliorer le statut de la femme et répondait en partie aux attentes de la jeunesse iranienne. Il est réélu pour un second mandat le 8 juin 2001. 

Khatami est considéré, notamment par la plupart des pays Occidentaux, comme le premier président réformiste d'Iran, sa campagne présidentielle se focalisant sur l'État de droit, la démocratisation et la participation de tous les Iraniens dans le processus de décision politique. Toutefois sa politique de réformes se heurte à la ligne conservative des Islamistes de son gouvernement qui contrôlent des organisations religieuses puissantes comme le Conseil des Gardiens. L'administration Bush se distingue en refusant de voir tout signe de modération et va jusqu'à qualifier l’Iran comme un état faisant partie de "l’axe du mal" en 2002. En 2002, après l'échec de sa réforme destinée à mieux contrôler le pouvoir des « durs » du régime, il déclare « Je retire ces projets de loi et déclare ma défaite, afin qu'on ne retire pas au président les quelques pouvoirs qui lui restent. » et « Je reste. Je n’ai pas pris la décision de démissionner et j'espère pouvoir terminer le travail que j'ai commencé et que je n'ai pas pu finir. »

Il est nommé en 2005, par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, membre du Haut Conseil pour l'Alliance des Civilisations. Le 8 février 2009, Khatami annonce sa candidature à l'élection présidentielle iranienne de 2009. Deux jours plus tard, il est victime d'une tentative d'agression à Téhéran, où une douzaine d'assaillants munis de bâtons voulaient l'attaquer. Il annonce, le 16 mars 2009, qu'il retire sa candidature au profit de l'ancien Premier ministre Mir Hossein Mousavi, dans le but de ne pas diviser le camp réformiste. Après l'annonce de la défaite de celui-ci, il soutient les contestations qui suivent.

Outre le persan, sa langue maternelle, Khatami parle couramment l'arabe, l'anglais et l'allemand. Il est marié à Zohreh Sadeghi, il a deux filles et un fils : Leila (née en 1975), Narges (née en 1981) et Emad (né en 1989). Son titre de seyyed et le fait qu'il ait le droit de porter un turban noir indiquent, selon la tradition, qu'il est descendant du prophète Mahomet. En octobre 2009, Mohammad Khatami reçoit, avec Daryush Shayegan, le Global Dialogue Prize, l'un des plus importants prix au monde dans le domaine de la médiation interculturelle.

 

Khomeini Rouhollah

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Rouhollah Mousavi Khomeini Prononciation du titre dans sa version originale, aussi transcrit Khomeiny ou Khomeyni (24 septembre 1902, Khomein - 3 juin 1989, Téhéran) est un dignitaire religieux chiite possédant les titres d'ayatollah et de seyyed, un homme politique iranien et le guide spirituel de la révolution islamique de 1979 qui renverse le shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi. Il est également considéré comme Marja par de nombreux chiites après la mort de l'ayatollah Borudjerdi. Il installe en Iran une théocratie chiite qu'il gouverne depuis son établissement jusqu'à sa mort en 1989, période où il occupe le poste de Guide de la révolution.

Khomeini Rouhollah

Il est né dans la ville de Khomein sous le nom Rouhollah Moussavi en 1902 dans une famille très croyante. Son turban noir indique qu'il est un seyyed, un des nombreux descendants du prophète de l'islam Mahomet, en l'occurrence par le biais de l'imâm Musa al-Kazim. Son grand-père, son père et son frère aîné sont ayatollah. Son père est assassiné par les hommes de main d'un grand féodal. Sa jeunesse est également marquée par les troubles politiques des années 1906-1911 (la révolution constitutionnelle de l'Iran). Il s'installe dès les années 1920 à Qom, la deuxième ville sainte du pays. Étudiant en théologie, il suit des cours de philosophie (auxquels les séminaires traditionnels de Qom étaient hostiles).

En 1927 il est professeur de théologie à Qom, puis dans les années 1950 il est nommé ayatollah. Il s'engage dans l'opposition religieuse au régime autoritaire du shah Mohammad Reza Pahlavi et aux réformes que celui-ci mène pour la modernisation du pays (la « révolution blanche »), réformes incluant notamment le droit de vote des femmes, les réformes agraires, la modernisation du système judiciaire qui met en cause la suprématie de la charia coranique.

À la mort de Borujerdi (1962), il postule à sa succession, y compris auprès du shah. Sa personnalité atypique lui fait préférer un autre candidat. Il s'écarte alors de la poésie et du mysticisme pour revenir à des visions plus tranchées de bien contre le mal et devient un des chefs de la communauté chiite, reconnu comme « guide religieux suprême » (marja-e taqlid). La même année, il dénonce un décret abolissant l'obligation pour les élus locaux et provinciaux de prêter serment sur le Coran.

Son opposition à la « révolution blanche » lancée par le pouvoir iranien le conduit à l'affrontement avec le pouvoir. Il est arrêté en 1963 pour avoir joué un rôle important dans les émeutes du 4 juin. Le shah d'Iran, conscient de son influence, le fait libérer rapidement en 1964. Mais l'arrestation de Khomeini provoque des manifestations à Téhéran et à Qom. Elles sont réprimées dans le sang. « Le responsable de ce massacre paiera de sa vie », promet-il.

En novembre 1964, après avoir violemment critiqué un décret accordant l’immunité juridique aux conseillers militaires américains et un emprunt de 200 millions de dollars pour l’achat de matériel militaire, Khomeini est arrêté et contraint à l'exil (par Oveyssi), d'abord en Turquie, puis à Nadjaf et Kerbala en Irak pendant 14 ans, où son discours se radicalise progressivement. Son activisme pro-chiite indispose le pouvoir irakien et, en 1978, il part vers la France avec un visa de touriste et s'installe à Neauphle-le-Château sans demander l'asile politique. Selon Alexandre de Marenches (chef du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, ancien nom de la DGSE), le shah aurait refusé l'expulsion de Khomeini au motif qu'il serait préférable qu'il soit en France plutôt qu'en Syrie ou en Libye. On raconte également que Valéry Giscard d'Estaing, chef de l'État français, aurait envoyé Michel Poniatowski auprès du Shah pour lui proposer d'éliminer Khomeini.

En Irak et à Paris, il radicalise et systématise sa pensée autour d'une conviction profonde : la dictature du shah n'est pas le système adéquat pour l'Iran. Selon son analyse, les oulémas héritiers de Mahomet détiennent l'autorité religieuse, jusqu'au retour de l'imam caché. Mais la politique est tenue par des hommes, donc il se penche vers une « démocratie » spéciale, selon lui une « démocratie islamique ». D'où l'idée d'une république islamique, au lieu d'une dictature "shahienne", dans laquelle les clercs ont le pouvoir de désigner le plus savant d'entre eux pour concentrer l'autorité. Ce principe deviendra sous le nom de « velayet-e-faqih » après la révolution islamique, la clef de voûte du nouveau régime iranien que Khomeini définit comme le pouvoir absolu du religieux. Un président de la République qui s'occupe plus des questions quotidiennes doit également être élu. Cette révolution sera préparée depuis Neauphle-le-Château, principalement sous la forme de cassettes audio diffusées et dupliquées largement dès leur arrivée en Iran, et qui sont les ancêtres des podcasts actuels. Cette diffusion massive et furtive permet aux opérations d'échapper au contrôle du gouvernement iranien sur les médias classiques.

Khomeini retourne en Iran le 1er février 1979, à l'appel de la Révolution déjà bien en marche. Khomeini prend le pouvoir le 11 février 1979, en étant chef d'État, d'abord comme : « chef de la révolution en Iran », puis en tant que « chef spirituel suprême » au sein d'un gouvernement provisoire. La République islamique est acceptée par référendum, instituant un mandat présidentiel de quatre ans. Le 4 février 1980 Khomeini approuve l'élection d'Abolhassan Bani Sadr au titre de premier président de la République islamique d'Iran. Seuls les candidats approuvés indirectement par le guide suprême d'Iran, lui-même nommé par le Conseil des gardiens, peuvent être candidats. Dans la république islamique voulue par Khomeini, la constitution reconnaît le chiisme duodécimain comme religion d'État. De plus, la constitution précise que la loi iranienne doit être en accord avec la charia. Khomeini devient peu à peu le centre d'un culte de la personnalité, et toute opposition à sa personne, au gouvernement religieux ou à l'islam en général est réprimée. Au lendemain immédiat de la révolution se répandirent des allégations d'abus systématiques des droits de l'homme et de torture. Ironie du sort, c'est précisément ce qui était reproché aussi à la Savak du shah.

Au début de la révolution entre 1979 et 1981, des étudiants membres d'un groupe appelé Partisans de la ligne de l'Imam enlèvent 52 citoyens des États-Unis et les retiennent en otage dans l'ambassade des États-Unis à Téhéran pendant 444 jours au cours de la crise iranienne des otages. Khomeini indique le 23 février 1980 au parlement iranien que le destin des otages dépend de l'ambassade américaine, celle-ci devant exiger des États-Unis l'extradition du chah en vue de son procès en Iran. Le président des États-Unis Jimmy Carter lance une opération commando pour sauver les otages, mais la tentative échoue car les hélicoptères s'écrasent dans le désert aux environs de Tabas. Plusieurs commentateurs avancent que cette débâcle a joué sur la défaite de Carter à l'élection présidentielle américaine de 1980 au profit de Ronald Reagan.

Peu de temps après son arrivée au pouvoir, Khomeini commence à appeler de ses vœux la propagation de la révolution islamique aux autres pays musulmans. Ambitionnant d'occuper les zones pétrolifères d'Iran (en particulier le Khouzistan) et opposé à la diffusion d'un chiisme militant tel qu'il est promu par Khomeini, la république laïque irakienne, dirigée par Saddam Hussein, envahit alors l'Iran, commençant ce qui deviendra pendant une décennie la guerre Iran-Irak. Au début de la guerre le peuple iranien se rassemble autour de Khomeini et son régime : sa popularité et sa puissance personnelle s'en trouvèrent inégalées. Toutefois, la durée du conflit aidant, au bout de huit ans de guerre, Khomeini qui qualifiait cette guerre de « don divin », accepte le cessez-le-feu en 1988 en le qualifiant de « coupe de poison ».

La guerre terminée, Khomeini ordonne l’exécution des prisonniers politiques. En l'espace de trois mois, plus de 30 000 prisonniers sont exécutés. Le dauphin de Khomeini, l'ayatollah Montazeri proteste contre ce massacre, ce qui lui vaut la disgrâce et l'assignation à résidence. En 1989, Khomeini condamne à mort l'écrivain Salman Rushdie à travers une fatwa qui accuse celui-ci de « blasphème » contre le prophète de l'islam Mahomet. Les Versets sataniques, le roman de Rushdie, qui examine l'intégration des caractères indiens dans la culture occidentale moderne, contient des passages qui impliquent que certains versets du Coran n'ont pas été dictés par Dieu mais par Satan, exploitant une ancienne tradition coranique. L'ayatollah Khomeini considère cela comme un blasphème envers l'islam et Mahomet. Après onze jours passés à l'hôpital du fait d'une hémorragie interne, Khomeini meurt le 3 juin 1989. Ses obsèques réunissent une foule de plus d'un million d'Iraniens. Il est enterré dans un mausolée situé à Behesht-e Zahra, ville de la banlieue sud-ouest de Téhéran. Khomeini a été choisi par Time Magazine comme Homme de l'Année 1979.

Milosevic Slobodan

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Slobodan Milosevic (parfois orthographié en français Slobodan Milosevic ou encore Slobodan Milochevitch) est né le 20 août 1941 à Požarevac, Yougoslavie (aujourd'hui en Serbie) et décédé le 11 mars 2006 à Scheveningen, Pays-Bas. 

Milosevic Slobodan

Il fut président de la Serbie de mai 1989 à octobre 2000 et de la République fédérale de Yougoslavie de juillet 1997 à octobre 2000. Durant ces périodes eurent lieu les guerres de Yougoslavie, qui mirent fin à la République fédérative socialiste de Yougoslavie. Slobodan Milosevicet le Croate Franjo Tuđman furent les principaux artisans du renouveau du nationalisme. L'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic était accusé auprès du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. Il est mort pendant la cinquième année de son procès d'un infarctus du myocarde et a été inhumé le 18 mars 2006 à Požarevac en Serbie.

Slobodan Milosevicest le fils de Svetozar Milošević, un prêtre orthodoxe monténégrin, et d'une enseignante. Il a épousé Mirjana Marković en 1965 alors qu'ils étaient tout deux à l'université de Belgrade. Ils ont eu deux enfants, Marko et Marija. Il rejoint dès 1959 la Ligue des communistes de Yougoslavie. En 1964, il termine ses études de droit à la Faculté de droit de l'Université de Belgrade, et travaille d'abord dans l'industrie (compagnie publique de gaz Technogaz), puis dans la finance où il exerce jusqu'en 1983 la fonction de directeur de la Beogradska banka (Beobanka, Banque de Belgrade).

Alors que Slobodan Milosevic apparaît comme un homme à tempérament introverti, piètre orateur et sans charisme particulier, il devient en 1984 chef de la section de Belgrade au Parti communiste. Sa carrière politique de premier plan commence en 1986, quand il remplace Ivan Stambolić à la tête du Praesidium du Comité central de la Ligue des communistes de Serbie. Il est réélu en 1988. En mai 1989, il est élu président de Serbie et avance ses idées prônant un nationalisme ethnique. Il met au pas le Kosovo et annule toutes les mesures autonomistes prises précédemment. Le communisme étant en déliquescence dans tous les pays de l'Europe de l'Est, il transforme en 1989 le Parti communiste en Parti socialiste. Il préside également au changement de constitution qui donne au président un pouvoir accru. Dans l'opposition, certaines voix commencent à s'élever contre la menace nationaliste (Cercle de Belgrade), mais le 20 décembre 1992, il est réélu à la présidence, cette fois au suffrage universel direct.

Le 25 juin 1991, la Croatie et la Slovénie, "États indépendants et souverains" aux termes de la Constitution yougoslave titiste du 21 février 1974, déclarent ne plus adhérer à la République fédérative socialiste de Yougoslavie ; lorsque la dissolution de cette fédération aura été constatée en janvier 1992, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine refuseront de rejoindre l'union de la Serbie et du Monténégro que Milosevica constituée en avril 1992 sous le nom de République fédérale de Yougoslavie.

Milosevicentreprend alors de modifier par la force les frontières de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine, sous prétexte des minorités serbes immigrées à partir du XVe siècle en Croatie et en Bosnie et non assimilées ; ces frontières ont été définitivement fixées en 1945 mais datent pour l'essentiel de plus de deux siècles, et la Constitution de 1974 précise que c'est « dans le cadre des républiques et des provinces autonomes » que les « peuples et les nationalités » exercent leurs « droits souverains ».

Miloseviclance donc deux guerres successives : la première à l'été de 1991 contre l'État de Croatie, la deuxième en mars 1992 contre l'État de Bosnie-Herzégovine derrière le prétexte d'une « insurrection locale » des Serbes contre le gouvernement légal. La guerre en Bosnie culmine au massacre de Srebrenica en juillet 1995, perpétré par des forces serbes contre des Bosniaques et qui précipitera l'intervention de l'OTAN. En Croatie, le président Franjo Tuđman lance l'opération Tempête contre les Serbes vivant en Slavonie orientale et dans la région de Krajina. Cette opération fera plus de 200 000 réfugiés serbes et de nombreux crimes de guerre. Les armées serbes sortent affaiblies de ces événements, et les accords de Dayton de décembre 1995 mettent un terme à la guerre en Bosnie-Herzégovine et en Croatie.

Après les accords de Dayton, la population de Serbie lui demande des comptes et vote contre lui : son parti perd les élections municipales de novembre 1996, et l'opposition devra manifester jour et nuit jusqu'en février 1997 pour qu'il finisse par reconnaître les vrais résultats. En juillet 1997, Milosevicest néanmoins élu à la présidence de la "République fédérale de Yougoslavie" (RFY). Les massacres serbes au Kosovo qui, sous couleur de contre-insurrection, ont fait 2 000 morts civils et 300 000 réfugiés, finissent par convaincre les dirigeants occidentaux, au bout de huit années de ses violences, que l'action militaire contre Milosevicest nécessaire. Le 24 mars 1999, l'OTAN ordonne, contre l'opposition de la Russie au conseil de sécurité de l'ONU, des frappes aériennes contre la RFY. Ces frappes forcent Milosevicà signer les accords de Kumanovo du 10 juin 1999, où il s'engage à retirer ses troupes. Le même jour, le Conseil de Sécurité de l'ONU vote la Résolution 1244, qui prévoit une administration provisoire de l'ONU (MINUK) et une présence militaire dirigée par l'OTAN (KFOR).

Cette même année, il est inculpé devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide. En septembre 2000, il est battu à l’élection présidentielle fédérale par Vojislav Koštunica et son régime est renversé en octobre 2000. Sous la pression d'un ultimatum américain fixant au 31 mars la date limite exigeant l'arrestation de Slobodan Milosevicsous peine de sanctions économiques, la justice serbe le somme de se rendre. Les forces spéciales de la police donnent l'assaut le 31 mars 2001 mais les gardes du corps et les partisans de l'ancien président serbe parviennent à résister. Et ce n'est qu'après un siège de 33 heures, organisé par la police, qu'il se rend aux autorités. Il est arrêté le 1er avril 2001 pour abus de pouvoir et corruption et est livré à l'ONU par le gouvernement serbe en juin 2001. Son procès, qui a débuté le 12 février 2002, le fait comparaître devant le TPIY pour crimes contre l'humanité, infractions graves aux Conventions de Genève et violation des lois ou coutumes de la guerre. L'avocat français Maître Jacques Vergès qui avait offert ses services, n'a pas été retenu comme défenseur par l'accusé.

En février 2007, le TPIY jugea la Serbie non coupable de génocide, et conclut que le gouvernement de Belgrade n'avait pas planifié le massacre de Srebrenica (le plus grave épisode figurant dans l'acte d'accusation). Cependant le président du TPIY déclara que Milosevicétait au courant des risques de survenue de massacres en Bosnie et n'avait rien fait pour les éviter. L'état de santé de Milosevicmarque la fin du procès. Des demandes répétées de Milosevicd'être soigné en Russie sont rejetées par le tribunal, bien que la santé du prévenu, qui assure lui-même sa défense, rende difficile la continuation du procès.

Milosevicmeurt au centre de détention des Nations unies à Scheveningen, le 11 mars 2006, avant la fin de son procès. Les premières annonces indiquent que sa mort est naturelle. Il souffrait de problèmes cardiaques et d'hypertension. Toutefois, une autopsie complète et des analyses toxicologiques ont été demandées afin d'établir avec certitude les causes de sa mort. Il avait déclaré au mois de février à ses avocats craindre un empoisonnement. Son conseiller juridique, qui a montré un document de six pages, a affirmé que l'ancien président a écrit une lettre6 la veille de sa mort dans laquelle il a affirmé que des traces d'un "médicament puissant" destiné au traitement de la lèpre ou de la tuberculose avaient été détectées dans son sang en janvier. Il y affirmait être très inquiet et avoir peur que l'on tente de l'empoisonner.

Selon le résultat du rapport d'autopsie publié le 12 mars dans la soirée, Slobodan Milosevicest décédé d'un infarctus du myocarde. Le 17 mars, le TPIY exclut définitivement la thèse de l'empoisonnement dans un nouveau rapport d'analyses toxicologiques affirmant qu'aucun poison, médicament ou substance étrangère susceptible d'avoir provoqué la mort n'a été retrouvé.Les funérailles de Slobodan Milosevic le 18 mars 2006. Après qu'il a été envisagé d'organiser ses funérailles en Russie ou à Belgrade, ce qui a suscité quelques controverses,

Milošević est finalement inhumé le 18 mars dans sa ville natale de Požarevac, sans honneur national, mais en présence de plus de 50 000 partisans et de nombreuses personnalités politiques et culturelles occidentales (opposants à l'OTAN) qui l'ont toujours soutenu. L'ancien chef des services secrets serbes, Jovica Stanisic, a travaillé pendant sept ans pour la CIA ; il serait fortement impliqué dans la chute de Milošević.

Tudjman Franjo

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Franjo Tuđman (souvent orthographié Franjo Tudjman) Prononciation du titre dans sa version originale(14 mai 1922 – 10 décembre 1999) fut le premier président de la République de Croatie indépendante pendant les années 1990. 

Tudjman Franjo

Le parti politique de Tuđman, l'Union démocratique croate (Hrvatska Demokratska Zajednica, HDZ ) remporta les premières élections post-communistes et multipartites le 7 mai 1990. Il est alors désigné président de la République par le Parlement et un an plus tard, il décrète l'indépendance de la Croatie. Il est élu le 2 août 1992 et réélu le 15 juin 1997 et reste au pouvoir jusqu’à sa mort, le 10 décembre 1999. Le président serbe Slobodan Milosevic et le Croate Franjo Tuđman furent les principaux artisans de la disparition de la Yougoslavie et du renouveau du nationalisme. Franjo Tuđman est né à Veliko Trgovišće, un village de la région croate du Zagorje, au nord de la Croatie. Son frère aîné sera tué dans les rangs des partisans au printemps de 1943. Jeune communiste, il rejoint les délégués croates au sein du Quartier général de l'armée populaire yougoslave de libération en janvier 1945. À la libération, il intègre la nouvelle armée de Tito et est affecté au bureau du personnel du Quartier général.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Tuđman se bat du côté des partisans de Tito. C’est là qu’il rencontre sa future femme Ankica Tuđman. Il devient dans les années 1950 l’un des plus jeunes généraux de l’Armée populaire yougoslave.Il fut le fondateur du SD Partizan a Zagreb. Il existe une polémique au sujet de ses qualités militaires, certains estimant qu’il doit son grade à sa région d’origine (le Zagorje) dont peu de partisans étaient originaires, d’autres réfutent ces accusations et estiment que Tuđman était certainement un des généraux de Tito les plus éduqués. Son livre, Rat protiv rata (La guerre contre la guerre) de 1957, couvrant différents événements militaires d’Hannibal aux partisans en passant par Napoléon, fut le sujet d’étude de nombreux futurs généraux de l’Armée populaire yougoslave.

Tuđman quitta le service actif en 1961 et fonda l'Institut pour l’histoire du mouvement des travailleurs croates (Institut za historiju radničkoga pokreta Hrvatske) dont il fut le directeur jusqu’en 1967. En plus de son livre sur la guérilla, Rat protiv rata, Tuđman écrivit un certain nombre d’articles critiquant le parti communiste de Yougoslavie dont il fut exclu. Son œuvre la plus importante de cette époque est Velike ideje i mali narodi (Grandes idées et petites nations) à propos de l’histoire politique et le dogme de l’élite politique yougoslave. En 1971, il fut condamné à deux ans de prison pour sa participation au printemps croate (il fut libéré après 9 mois). Le printemps croate fut un mouvement réformiste prônant de plus grands droits et une plus grande reconnaissance de la Croatie au sein de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. La contestation fut réprimée par la police et l'armée.

À cette période Tuđman critiquait le rôle du centralisme en Yougoslavie et aussi l’idéologie à la base de l'État yougoslave. Cette idée romantique de nation panslave qui naquit au XIXe fut selon lui transformée en réalité par une domination serbe au niveau de la langue, de l’économie, de la culture et aussi dans l'armée. Il critiqua aussi le dénombrement des victimes du Camp de concentration de Jasenovac, ce qui fut le début d’une longue polémique (voir Oustachis#Victimes) divisant historiens, nationalistes serbes et croates. À propos du communisme et de l’idée de parti unique, Tuđman restait dans la ligne du parti.

Tuđman fut condamné à 3 ans de prison, en 1981, pour activités nationalistes après son interview par une télévision suédoise dans laquelle il parla de la position de la Croatie au sein de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. Il fut libéré après 11 mois. Plusieurs personnalités juives, dont le prix Nobel de la paix Elie Wiesel, ont dénoncé le négationnisme du président croate Franjo Tuđman. Le mercredi 21 avril 1993, Elie Wiesel déclara que les écrits de Franjo Tuđman aident ceux qui en contestent jusqu'à l'existence de l'Holocauste. Israël n'a jamais envoyé d'ambassadeur en Croatie tant que Franjo Tuđman fut chef de l'État croate, malgré les excuses du président croate. En 1989, Tuđman publia son livre le plus connu Les Horreurs de la guerre, dans lequel il questionna le nombre de victimes en Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce livre, qui mélange méditations sur le rôle de la violence dans l’histoire du monde et expérience personnelle, dénonce une hyperinflation du nombre de victimes serbes dans l'État indépendant de Croatie (NDH).

Selon, Tuđman les historiens annonçaient que le nombre de Serbes tués dans le Camp de concentration de Jasenovac se situait entre 500 000 et 800 000. Comme les recherches du Croate Vladimir Šerjavić, dont les résultats concordent avec ceux du Serbe Bogoljub Kocovic, l’ont montré (voir l'article Oustachis), ces chiffre sont inexacts et aurait été utilisés par la propagande pour dénoncer les Oustachis, un des ennemis de la Seconde Guerre mondiale, vaincus par les partisans communistes. Franjo Tuđman affirmait que ces chiffres, clamés comme scientifiques, notamment par l’intelligentsia serbe, avaient pour but d’affirmer la domination serbe sur la Yougoslavie post-Tito. Tuđman affirmait que le nombre de l’ensemble des victimes du camp de Jasenovac (Serbes, Juifs, Tsiganes, Croates, et autres) se situait entre 30 000 et 60 000, ce qui était bien inférieur aux chiffres officiels et déclencha de grandes polémiques. Des études récentes annoncent le nombre de 56 000 à 85 000 victimes.

Une autre polémique concerne le supposé antisémitisme de Tuđman. Dans son livre, s’appuyant sur les chiffres de l’historien allemand Weitlinger, il affirme que le nombre de victimes juives de la Shoah se situe aux alentours de 4 millions, et non entre 5 et 6 millions, chiffre fréquemment cité. Le 22 avril 1993, le New York Times annonce que Tuđman affirmerait que seulement 900 000 Juifs ont péri dans l’Holocauste. D’autres passages de son livre furent interprétés comme antisémites, dont une courte description du rôle des Juifs dans l’histoire, et un passage, fondé sur le livre de Ante Ciliga "Sam kroz Evropu u ratu (1939-1945)"/ "Seul à travers la guerre en Europe (1939-1945)" décrivant la vie d’un détenu au camp de Jasenovac et ses relations avec son compagnon de chambrée juif. Il décrit les Juifs comme la nation la moins heureuse du monde, toujours victime de ses ambitions et de celles des autres, et ajoute que quiconque essaie de montrer qu’ils sont la source même de leur tragédie est rangé parmi les antisémites et est l’objet de haine de la part des Juifs. Plus tard, Tuđman émit l’idée d’exhumer les restes d’Oustachis et de les placer dans le camp de concentration de Jasenovac, pour forcer une réconciliation des victimes avec leurs bourreaux et en 1990, Tuđman déclara : « je suis content que ma femme ne soit ni serbe, ni juive ».

À la fin des années 1980, alors que la République fédérative socialiste de Yougoslavie avançait vers son démantèlement, Tuđman écrit un programme nationaliste que l’on peut résumer ainsi :

  • la création d'un État-nation croate,
  • même si le but de Tuđman était la Croatie indépendante, il pensait que cela devait passer par une confédération yougoslave avec une grande décentralisation et démocratisation.
  • Tuđman voyait l'avenir de la Croatie dans un état capitaliste plus proche de l’Europe centrale et éloigné des Balkans.
  • il affirmait que la JNA (Armée populaire yougoslave) avait été mise sous contrôle des Serbes nationalistes en moins de 4 ans, à la fois ethniquement et idéologiquement. Les Serbes qui constituaient 40% de la population représentaient 80% des officiers de l’armée yougoslave.
  • concernant la Bosnie-Herzégovine, Tuđman affirmait que les Bosniens musulmans, ou Bosniaques, sont des Croates de confession musulmane, et qu'une fois libérés du communisme ils s’affirmeraient comme Croates, faisant de la Bosnie un pays majoritairement croate (avec 44% de Bosniaques, 17% de Croates, et 33% de Serbes). Cela ne se produisit pas.


Les tensions au sein du parti communiste de Yougoslavie menèrent le gouvernement fédéral à organiser les premières élections multipartites depuis 1945. Les liens de Tuđman avec la diaspora croate lui permirent de créer l'Union démocratique croate ("Hrvatska demokratska zajednica" ou HDZ) en 1989, parti qui restera au pouvoir jusqu’en 2000. Le parti était un mouvement nationaliste revendiquant la tradition historique et culturelle croate et prônant les valeurs liées au catholicisme. Le but était de créer un État-nation croate et de gagner l’indépendance. Il annonça vouloir rétablir la Croatie dans ses frontières naturelles et historiques, qui aurait inclus la Bosnie-Herzégovine et se serait étendu jusqu'à la rivière Drina.

Le HDZ remporte plus de 60% des sièges du Sabor et suite à la modification de la constitution, Tuđman est élu président de la République le 30 mai 1990. Il forme un gouvernement non communiste avec à sa tête Stjepan Mesić. Les républiques de Slovénie et de Bosnie-Herzégovine élirent aussi des gouvernements non communistes, tandis que les communistes gardèrent le pouvoir en Serbie et Monténégro. En octobre 1990, la Croatie comme la Slovénie propose de transformer l'État fédéral en confédération d’États souverains coiffée d’un parlement consultatif, menaçant de faire sécession si cela ne se produit pas. Le 21 décembre 1990, la Croatie adopte une nouvelle Constitution, lui conférant le droit de faire sécession.

Le dimanche 31 mars 1991, les premiers incidents éclatent au Parc national des lacs de Plitvice entre les milices serbes de la Krajina et les forces croates. Le 12 mai un référendum illégal est organisé en Krajina, les Serbes se prononcent pour un rattachement à la République de Serbie si la Croatie fait sécession. Le 19 mai la République de Croatie organise un référendum. Près de 95% des votes sont pour un État souverain et indépendant, libre de s'associer aux autres républiques de la fédération yougoslave. Le référendum obtient une participation de 70%, il est boudé par la minorité serbe (11% de la population). Ces évènements, ainsi que la déclaration de la région de la Krajina proclamant son rattachement à la république de Serbie, plongent la Croatie dans la guerre.

Pendant la période 1991-1995 la Croatie est en guerre, voir l'article Guerre en Croatie (1991-1995). Tuđman se révélera être un fin stratège sur le plan diplomatique et militaire et arrivera à créer une armée croate. Il profite des cessez-le-feu pour faire passer l'armée croate de 7 brigades à 64 après vingt cessez-le-feu, et ceci malgré un embargo sur les armes. Lors de la guerre en Bosnie Tuđman rencontre 47 fois en dix ans Slobodan Milošević pour s’accorder sur le partage de la Bosnie et la réoccupation de la République serbe de Krajina5 par la Croatie, point qui mènera certains membres du HDZ à quitter le parti. En 1994, Stjepan Mesić quitte le HDZ pour former un nouveau parti, les Démocrates indépendants croate (HND).

Tuđman mène une politique de privatisation de l'économie croate. Beaucoup lui reprochent d'avoir bradé les entreprises croates à des profiteurs de guerre. Lors de la Crise de Zagreb en octobre 1995, il refuse de confirmer l'élection du maire de Zagreb, (il en a légalement le droit, le maire de Zagreb est aussi župan, ou préfet), refusant de voir l'opposition s'installer dans la capitale croate. Le 15 mars 1996, il passe une loi instaurant le Délit de presse, permettant au président de poursuivre en justice les journalistes lui portant atteinte. En 1996, la rédaction de Feral Tribune est interrogé par la police pour avoir dénoncé le souhait du président d'inhumer, dans un mémorial aux victimes du nazisme, des dépouilles de combattants croates fascistes. L'hebdomadaire Panorama ferme pour des « problèmes d'hygiène dans les locaux du journal », Ivo Pukanić, de l'hebdomadaire Nacional, fut inculpé pour « avoir publié des informations nuisant à l'image de marque de la Croatie ». Malgré cela des fonctionnaires de l'Unesco soulignaient fin mai 1996 que « la situation de la presse en Croatie est tout de même plus nuancée que véritablement explosive ».

Il fut réélu 2 fois en 1992 et 1997. Atteint du cancer dès 1993, il mourut d’une hémorragie interne entre le 9 et le 10 décembre 1999. Tuđman est mort avant qu’il ne puisse être inculpé par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, mais en 2011 le tribunal l’identifie comme le chef d’une entreprise criminelle de nettoyage ethnique de la Croatie contre les Serbes. Sur le cas de l’opération Tempête, 3 Croates furent inculpés pour l’organisation du nettoyage ethnique dans la République serbe de Krajina, Ivan Čermak, Mladen Markač, et Ante Gotovina. Gotovina et Markac furent juge coupable de purification ethnique et condanner à 24 et 18 ans de prisons.

Mladic Ratko

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Ratko Mladic (parfois translittéré en français Ratko Mladitch), né le 12 mars 1942 à Božanovići (commune de Kalinovik - État indépendant de Croatie, aujourd'hui en Bosnie-Herzégovine), a été le commandant en chef de l'armée de la République serbe de Bosnie (VRS) pendant la guerre de Bosnie entre 1992 et 1995. Il est accusé de génocide, de complicité de génocide, de crimes contre l'humanité et de violations des lois et coutumes de la guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).

Mladic Ratko

Son père, Nedjo Mladic (1909-1945), qui fait partie du mouvement des Partisans de Tito, est tué par les Oustachis au cours du printemps 1945, juste avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu'il était petit, le jeune Ratko voulait devenir enseignant. À 11 ans il voulait devenir chirurgien, mais il finit par s'engager dans une carrière militaire au sein de l'Armée populaire yougoslave (JNA). Ratko Mladić entre à l'École militaro-industrielle de Zemun le 20 octobre 1961. Il est admis à l'Académie militaire puis à l'Académie des officiers dont il sort diplômé, le 27 septembre 1965, avec la mention "remarquable". La même année, il adhère au parti communiste.

Sa première affectation en tant qu'officier (sous-lieutenant) est à Skopje, où il est le plus jeune militaire de l'unité qu'il dirige. Il se révèle comme un officier capable et il commande différentes unités jusqu'à prendre en charge un bataillon puis une brigade. Le 25 décembre 1980, il devient lieutenant-colonel et le 18 août 1986, colonel. Le 31 janvier 1989, il est nommé chef du service Préparation militaire de la 3e région militaire de RFS Yougoslavie.

En juin 1991, Mladić est nommé à Knin commandant du neuvième corps de l'Armée populaire yougoslave (JNA), pendant les combats entre JNA et les forces croates. Le 4 octobre 1991, il est promu général de brigade. Le 24 avril 1992, Mladić est promu au rang de général de division et le 25 avril 1992, il est nommé chef d’état-major adjoint du quartier général du deuxième district militaire de la JNA à Sarajevo. Il prend ses fonctions le 9 mai. Le 12 mai 1992, une "assemblée serbe de Bosnie" vote la création d'une Armée de la République serbe de Bosnie-Herzégovine (VRS), dont Mladić prend le commandement jusqu'au 22 décembre 1996 au moins. Le 24 juin 1994, sur ordre de Slobodan Milosevic, la direction du personnel de l'Armée de Yougoslavie (VJ), sa véritable appartenance, l'élève au rang de général de corps d’armée.

En 1995, le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie a inculpé Ratko Mladić de génocide, de complicité dans le génocide, crimes contre l'humanité, et violations des lois et coutumes de la guerre. Fugitif, il était suspecté de se cacher soit en Serbie, soit en République serbe de Bosnie avec la complicité de l'armée et de la police locale. Le 22 février 2006 les journaux de Serbie Glas Javnosti et Blic, et le journal serbe de Bosnie Nezavisne Novine (Banja Luka) annoncent que Ratko Mladić serait en lieu sûr en train de négocier sa reddition. L'information est toutefois démentie par le porte-parole du gouvernement de Serbie-et-Monténégro, Srđan Đurić, qui dénonce une « manipulation qui porte atteinte au gouvernement », ainsi que par la porte-parole de la procureur du TPIY, Carla Del Ponte qui critique l'« emballement médiatique ».

Le 23 juin 2006, le journal Kurir qui cite une source "bien informée", affirme que Ratko Mladić aurait été victime d'une attaque cérébrale et qu'il serait dans un état critique. Cette information n'a pas pu être confirmée ou démentie. Le gouvernement n'a fait aucun commentaire. Le 31 mai 2007, un ancien général serbe, proche de Ratko Mladic, a été arrêté à la frontière entre la Serbie et la Republika Srpska, l'entité serbe de Bosnie-Herzégovine. Le 28 août 2008, le procureur serbe Vladimir Vukcevic, chargé des crimes de guerre, a affirmé s'attendre à la prochaine arrestation de l'ancien général bosno-serbe Ratko Mladic.

Il a ajouté que l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie n'était probablement pas déguisé, contrairement à Radovan Karadzic, ni réfugié hors de Serbie. "La recherche de Mladic va très bien", a déclaré Vladimir Vukcevic, invoquant des raisons de sécurité pour refuser de fournir davantage de précisions. "J'espère que nous en aurons bientôt fini avec La Haye", a-t-il ajouté, faisant référence au Tribunal pénal des Nations unies pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) siégeant aux Pays-Bas. En mars 2011, son épouse déclare que son mari est probablement mort. Les USA offre 5 millions de $ pour toute information sur Mladic. La Serbie offre 10 millions d'Euros pour toute information sur Mladic.

Karadzic Radovan

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Radovan karadzic (né le 19 juin 1945 - ) est un homme politique de la république serbe de Bosnie, psychiatre de formation. Il est le dirigeant des Serbes de Bosnie durant la guerre de Bosnie et accusé de crimes de guerre et de génocide à deux reprises : pour avoir orchestré le siège de Sarajevo, et pour le massacre de Srebrenica.

Karadzic Radovan

Après plusieurs années de fuite, son arrestation est annoncée par la présidence serbe et confirmée par le Tribunal pénal international le 21 juillet 2008, grâce à un informateur. Né dans le village de Petnjica (municipalité de Šavnik) au Monténégro, il passe son enfance à Niksic toujours au Monténégro, près de la frontière avec la Bosnie puis arrive en 1960, à Sarajevo où il poursuit des études de médecine.

En juin 1968, il prononce des discours nationalistes serbes à la faculté de philosophie de Sarajevo. Le 19 juillet 1971, il devient docteur en médecine et il se spécialise dans la psychiatrie et tout particulièrement le traitement des névroses et de la dépression. De 1974 à 1975, il étudie à l'Université Columbia de Manhattan, New York. En mars 1977, il travaille au Centre pour l’éducation des adultes "Duro Dakovic," de Sarajevo. De 1979 à 1992, il exerce au service de psychiatrie de l’hôpital d’Etat de Sarajevo. En 1981, il construit des maisons à Palé. En 1983-1984, il devient psychologue du club de football l'Étoile rouge Belgrade. En 1984-1985, il fait 11 mois de la détention préventive pour détournement de fonds publics. Le 26 septembre 1985, il est condamné à 3 ans de prison mais la sentence n’est pas appliquée.

En juillet 1990, il est co-fondateur du Parti démocratique serbe SDS (Srbska Demokratska Stranka) en Bosnie-Herzégovine dont le but est de rassembler la communauté serbe et de protéger ses intérêts. Après l'éclatement de la Yougoslavie en 1991, le 27 mars 1992, il devient Président du Conseil de sécurité nationale de la République serbe de Bosnie ("Republika Srpska"), le 12 mai 1992, il est membre de la présidence à trois de la République serbe, puis du 17 décembre 1992 au 19 juillet 1996, président unique de la République serbe. Il est accusé d'avoir ordonné le nettoyage ethnique des Bosniaques et des Croates lors de cette guerre.

Inculpé de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité depuis le 25 juillet 1995 et le 16 novembre 1995 par le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Radovan Karadzic quitte sa maison de Pale une nuit de 1997 et prend la fuite. Il est recherché par les forces de l'ONU présentes en Bosnie-Herzégovine. L'avis de recherche d'Interpol indique notamment crimes contre l'humanité, atteintes graves à la convention de Genève (1949), meurtre, et génocide, en particulier pour ce qui concerne le massacre de Srebrenica. Pour sa défense, ses partisans affirment qu'il n'est pas plus coupable que n'importe quel leader politique en temps de guerre. Le fait d'avoir été en fuite durant 13 ans lui a donné une importante réputation chez certains Serbes de Bosnie.

De 1996 à juillet 2008, Karadzic modifie en profondeur son apparence physique. Lors de son arrestation à Belgrade, le ministre de la Justice serbe exhibe, en fin d'interview, le portrait de Dragan Dabic, son nom de substitution : la presse serbe le surnomme le Père Noël, barbe blanche et cheveux longs attachés sur le haut de son crâne. Devenu spécialiste de médecine alternative, il participe à plusieurs conférences et est employé par une clinique privée où il gagne bien sa vie. Il a aussi écrit plusieurs articles dans le magazine Zdrav Zivot (en français la « vie saine »). Lors d'une conférence de Dragan Dabic dans la ville de Kikinda, se trouvait au premier rang l'une de ses camarades d'école, Olga Bajsinski (pendant 4 ans) ; elle dit qu'elle n'avait pas reconnu Karadzic. Durant sa seconde vie, il eut aussi une femme, Mila.

Le 21 juillet 2008, à 23 h 18, la chaîne d'informations Al Jazeera annonce sa capture par les forces spéciales serbes en territoire serbe. Cette arrestation aurait été rendue possible par la volonté du nouveau gouvernement serbe sous la présidence de Boris Tadić, élu par l'Assemblée nationale le 7 juillet 2008. Le 22 juillet 2008, l'arrestation de Radovan Karadzic est officiellement déclarée après une longue cavale de 13 années. Il a été transféré le 30 juillet 2008 vers le centre de détention du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie. Il comparait pour la première fois devant le TPIY le 31 juillet 2008. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité. Göran Sluiter analyse deux éléments fondamentaux de la procédure :

  • Le droit de l’accusé d'assurer lui-même sa défense.
  • L’implication du juge Orie dans l’affaire Momčilo Krajišnik (dans laquelle l’accusé a été reconnu coupable d’avoir participé à une entreprise criminelle commune avec Karadziz) pourrait être inopportune et utilisée par Karadžić à un moment stratégique pour remettre en cause l’intégrité des procédures engagées contre lui, le juge Orie étant l'un des juges qui devrait juger Karadzic.

La défense de Radovan Karadzic serait quasiment impossible s'il n'y avait pas restitution de son ordinateur portable et des 50 CD saisis lors de la perquisition, sur lesquels des documents préparés par la défense avaient été enregistrés. "C'est l'ensemble de la documentation, des témoignages, des faits. Sans cela, nous ne pourrons pas assurer la défense, et Radovan Karadzic ne pourra pas le faire lui non plus", témoigne sa défense.

Karadzic Radovan

Radovan Karadzic a demandé à se défendre lui-même sans l'intermédiaire d'un avocat. Il a aussi refusé de se prononcer sur son acte d'accusation. Le juge déclarant à sa place qu'il plaidait non coupable sans réponse de sa part. Lors du transfert de Radovan Karadzic au centre de détention du TPI à La Haye, le procureur Serge Brammertz avait annoncé qu'il travaillait à une nouvelle version de l'acte d'accusation, la dernière datant de 2000.

A l'audience, son adjoint Alan Tieger a indiqué qu'il pensait en disposer "dans la dernière semaine du mois de septembre" en expliquant qu'il souhaitait présenter une "révision la plus large possible". "Je suis surpris de voir que la révision de l'acte d'accusation n'a commencé qu'une fois que l'accusé a été mis en détention", a sévèrement rétorqué le juge Iain Bonomy.

Richard Holbrooke aurait passé un accord avec Karadzic , lui promettant de ne plus le poursuivre si celui-ci se retirait de la vie politique bosniaque. Le New York Times, citant un diplomate américain, rapporte que celui-ci n'aurait pas respecté l'accord, et M. Holbrooke aurait, en 2000, fustigé l'ancien chef de guerre : « Ce salopard de Karadzic. J'ai passé un accord avec lui : qu'il se retire de la politique et nous ne le recherchons pas. Il a rompu cet accord, nous allons le traquer ». Radovan Karadzic a été arrêté en juillet 2008 à Belgrade par la police serbe.


Rather Dan

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Daniel Irvin Rather Jr., connu sous le diminutif de Dan Rather (né le 31 octobre 1931 à Wharton au Texas), est un journaliste américain, présentateur-vedette du journal télévisé CBS Evening News durant 24 ans, de mars 1981 à mars 2005.

 

Rather Dan

Dan Rather naît à Wharton au Texas. Sa famille s'installe à Houston et il grandit dans le quartier de Houston Heights, situé au nord-ouest de la ville. Il rêve de devenir journaliste dans la presse écrite et sort diplômé de l'université d'État Sam Houston en 1953. Dan Rather débute sa carrière en 1950 en tant que correspondant à Huntsville pour l'agence Associated Press. Dans les années 1950, il est reporter pour United Press International (1950-1952). Il travaille pour plusieurs chaînes de radio texanes, ainsi que pour le Houston Chronicle (1954-1955).

En 1959, il entre à la télévision comme reporter pour KTRK-TV à Houston, puis est nommé rédacteur de l'information pour KHOU-TV, chaîne du réseau CBS. En 1961, lors du passage de l'ouragan Carla, il part en reportage à Galveston. À l'époque, seule l'armée possède le matériel radar pour suivre l'ouragan. Il se rend donc dans la station radar de l'US Navy. Sa prestation en direct impressionne les dirigeants du réseau, qui l'embauchent l'année suivante comme correspondant de CBS News à Dallas. En 1963, il est le premier journaliste à rapporter la nouvelle de la mort du président John Kennedy. Les dirigeants de CBS News lui demandent de couvrir l'élection présidentielle de 1964.

Après une correspondance à l'étranger, il présente le CBS Weekend News tout en étant le correspondant de la chaîne à la Maison-Blanche pendant la présidence de Richard Nixon. Durant les années 1970, ses reportages pour le magazine 60 Minutes lui permettent de briguer la succession de Walter Cronkite pour la présentation du CBS Evening News, le journal télévisé du soir. Il présente sa première édition enmars 1981.

Cependant, au cours des années 1980, l'audience baisse et les moyens accordés à la rédaction par une chaîne en crise financière sont limités. En octobre 1986, il est victime d'une étrange agression à New York. L'un des assaillants, que l'on suppose être William Tager, lui posa une question qui resta célèbre : « Kenneth, what is the frequency? » ('Kenneth, quelle est la fréquence ?'). La phrase a entre autres inspiré le groupe R.E.M. pour la chanson What's the Frequency, Kenneth? de son album Monster. Entre 1993 et 1995, il présente le journal avec la journaliste Connie Chung. Vers la fin de la carrière de Rather, le journal est le troisième plus regardé du pays derrière le NBC Nightly News et l’ABC World News Tonight.

En septembre 2004, deux mois avant l'élection présidentielle américaine, Dan Rather présente dans le cadre du magazine d'information 60 Minutes Wednesday un reportage accusant le président américain George W. Bush d'avoir bénéficié d'appuis afin d'effectuer son service militaire dans la garde nationale aérienne du Texas durant la guerre du Viêt Nam. L'authenticité des documents sur lesquels s'appuie le reportage est remise en cause par la presse et le sujet provoque une polémique politico-médiatique. Le réseau CBS reconnaît qu'il a agi de façon précipitée sans prendre le temps nécessaire à l'authentification des documents incriminés. Dan Rather présente des excuses, il admet que leur utilisation constituait une « erreur de jugement ».

CBS désigne une commission d'experts, dirigée par l'ancien procureur général Dick Thornburgh. Dans ses conclusions, elle affirme que des « manquements déontologiques et professionnels » ont eu lieu. L'affaire aboutit au licenciement de quatre salariés : un producteur et trois cadres supérieurs, dont un vice-président principal (senior vice-president). Aucune sanction n'est prise à l'encontre de Rather, qui a peu participé à l'élaboration du reportage concernant le président Bush. La commission lui reproche un manque d'esprit critique vis-à-vis du travail effectué. Le journaliste présente sa dernière édition de CBS Evening News en mars 2005. Il quitte le réseau en juin 2006, avant l'expiration de son contrat.

Dan Rather entame une procédure judiciaire à l'encontre de son ex-employeur pour rupture de contrat, réclamant 70 millions de dollars à CBS. Il estime que sa réputation a été ternie et avoir servi de bouc-émissaire au réseau pour apaiser ses relations avec l'administration Bush. En 2010, il est débouté par la Cour d'appel de l'État de New York (New York State Court of Appeals).

Bliss Lucille

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Lucille Bliss (née le 31 mars 1916 à New York, et morte le 8 novembre 20121) est une actrice américaine, active également dans le doublage.

 

Bliss Lucille

Lucille Bliss a fait des apparitions dans des films et émissions télévisées, parmi lesquels Les Schtroumpfs dans le rôle de la Schtroumpfette, la série d’animation de Nickelodeon Invader Zim (où elle interprète Mme Bitters) et Cendrillon des studios Disney (en tant qu’Anastasia Tremaine). Elle figure également au générique des œuvres suivantes. Elle vivait ces dernières années dans une résidence avec aide à domicile, mais exerçait toujours dans le doublage.

 

Filmographie

  • 1950 : Crusader Rabbit
  • 1950 : Cendrillon
  • 1958 : The Waggily Tale
  • 1961 : Les 101 Dalmatiens
  • 1966 : Space Kidettes
  • 1967 : Funnyman
  • 1977 : The Flintstones' Christmas (français : Le Noël des Pierrafeu ?)
  • 1982 : Brisby et le Secret de NIMH
  • 1983 : Blondine au pays de l'arc-en-ciel : Aventure au zoo de San Diego
  • 1986 : Dragon's Lair (Princesse Daphne)
  • 1986 : Dragon's Lair 2
  • 1987 : Assassination
  • 1988 : The Night Before
  • 1988 : Appel d'urgence
  • 1993 : Les Chroniques de San Francisco
  • 1996 : Scream
  • 1997 : Wacked
  • 2003 : Battlestar Galactica
  • 2005 : Blue Harvest Days
  • 2005 : Robots

Joan Blondell 1906-1979

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A beautiful and accomplished stage and screen actress, Blondell was born on August 30, 1906 (some accounts say 1909) on Manhattan’s Upper West Side. 

Joan Blondell 1906-1979

The daughter of vaudeville comics Eddie and Kathryn Blondell, she got whatever schooling she could in whatever city her parents happened to be performing. She made her debut in the family show at age one. Blondell toured all over the United States, Europe, Australia, and China with the troupe, then settled in Dallas, Texas, where she joined a stock company in 1926. Her sister Gloria was also an actress.

Blondell came to New York City after she won a “Miss Dallas” beauty contest in Texas. Her performance in the 1929 Broadway musical Penny Arcade, which also featured James Cagney, caught the attention of Warner Brothers, who signed both of them in 1930. The studio adapted the play for the screen, renaming it Sinners’ Holiday.

Throughout the 1930s, Blondell remained in Hollywood, working for Warner Brothers, often playing second lead, in the role of the wisecracking but good-natured working-class gal. At Warner, she gained recognition as the indefatigable gold digger in films such as Blonde Crazy and Footlight Parade. Though she worked hard, like most actresses in that era, she felt the studio underutilized her talent—particularly her affinity for light comedy. While audiences appreciated the assured optimism her characters possessed on-screen, it was her self-deprecating humor that sustained her offscreen.

Blondell left Warners in 1938 and began to freelance, acting smaller parts in a number of Fox and MGM films and, later, television. She mainly played character roles, such as Aunt Cissy in the 1945 production of A Tree Grows in Brooklyn with director Elia Kazan. In 1951, Blondell received an Academy Award nomination for her performance in The Blue Veil. She appeared in three television series in the 1960s and 1970s: The Real McCoys, Here Comes the Bride, and Banyon. In 1972 she wrote the novel Center Door Fancy, a work of thinly disguised fiction based on her own career.

Blondell was married to cinematographer George Barnes from 1933 to 1935, to actor Dick Powell from 1936 to 1945, and to producer Mike Todd from 1947 to 1950. She had one son, Norman, with Barnes, and a daughter, Ellen, with Powell. She died in Santa Monica, California, on December 25, 1979, of leukemia.

Sarah Aaronsohn 1890 - 1917

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“Believe me I no longer have the strength to suffer and it would be better for me to kill myself than to be tortured under their bloodied hands…if we do not remember, you should [illegible]. As heroes we died and did not confess. … I aspired for my people and for my people’s well-being, and if my people is base—so be it.” 

 

Sarah Aaronsohn

Sarah Aaronsohn

These fragments from the 1917 suicide note of Sarah Aaronsohn, nationalist activist, coordinator and later local leader of the Jewish pro-British underground “Nili” (established to liberate Palestine from Ottoman rule), represent a new interpretation of the role of women within the national project of resettlement and regeneration in Palestine after 1881. The semi-military role Sarah carved for herself in the underground, her activity and her voluntary death made her an icon and a model of a new “Hebrew” femininity, a model especially cultivated within the so-called civic sector of the Jewish Yishuv in Palestine (defined as distinct from the socialist labor sector, dominant throughout the period before the late 1970s).

Sarah Aaronsohn was born on January 5, 1890, in the agricultural colony (moshavah) of Zikhron Ya’akov on Mount Carmel, the fifth of six children and older daughter of Efraim Fischel (1849–1939) and Malka (née Glatzano) of Baku, Romania. Her father, a prosperous grain-merchant, fell under the influence of Hovevei Zion, joining its first group of settlers together with his family, setting out from Galatz in Romania in 1882 to purchase and inhabit lands in Arab Zemerin and found the new colony of Zikhron. The Aaronsohns became one of the colony’s most prominent families, not least because of the career and reputation of Aaron (1876–1919), Sarah’s eldest brother and mentor, a world-famous agronomist and botanist. Sarah and her siblings belonged to and characterized the second generation of the First Aliyah (1881–1904), the native-born and Hebrew speaking youth in agricultural settlements (moshavot) based on privately owned property and organized around a family economy. The native generation fashioned themselves as a new “Hebrew” elite, establishing a plethora of youth organizations aimed at the revival of Hebrew and of a national culture, as well as clandestine semi-military organizations whose aim was the defense of Jewish property and honor, notably the Gideonim (after the biblical Gideon), founded in Zikhron in 1913 by Sarah’s brother Alexander (1888–1948).

The evolving civic elite posited itself against the Zionist labor-oriented leadership in Palestine, developing a distinct anti-socialist agenda and a nationalist activism, especially after the outbreak of World War I. The social networks which they and their leaders forged were buttressed by family relations and networks. The social-familial network which sustained Sarah throughout her youth and adulthood included the older Aaron Aaronsohn and the younger Aaronsohn siblings, the charismatic Avshalom Feinberg of Haderah (1889–1916), described as “the first native-born man,” with whom Sarah most probably had a love relationship and who later co-founded Nili; his younger sister Zila (1894–1988), and the Belkind brothers, Eitan (1897–1979) and Na’aman (1889–1917) of Rishon le-Zion. Sarah and other members of her milieu used a familial vocabulary to describe these relations, referring to themselves as siblings and to the nation as a family of brothers and sisters, thus ignoring their elders and parents. Elite women of the native generation forged their own nationalist language, set of mannerisms, dress and forms of social conduct which created a place for them within the Zionist project, a place which was not necessarily maternal and which was non-domestic.

Sarah Aaaronsohn and Avshalom Feinberg after his release from prison, Beersheba, January 1916

Sarah Aaaronsohn and Avshalom Feinberg after his release from prison, Beersheba, January 1916

Sarah herself never completed her formal education. However, encouraged by her brother Aaron, she studied languages and was fluent in Hebrew, Yiddish, Turkish and French, had reasonable command of Arabic and taught herself English. She was also apprenticed in agronomy and botany, often accompanying Aaron on his travels through Palestine, collecting flora, minerals and soils for his accumulating collection, cataloging it and supervising the experimental agricultural station and farm which he established in Atlit, near Zikhron, with the support of American Jewish leaders such as Henrietta Szold. Like other women in her native milieu, Sarah became an accomplished rider and shot, conducting an active outdoor life. Traveling through the land developed her sense of territoriality, so central to the make-up of the national identity of the native Hebrews and their notion of activism. In the spring of 1914, probably following the rift between herself and Feinberg and his engagement to her younger and less dynamic sister Rivkah (1890–1981), Sarah married the affluent and older Bulgarian merchant, Chaim Abraham (n.d.–1954), and followed him to Istanbul. The marriage quickly foundered both because of a lack of shared interests and due to the impact of world and regional events on the couple’s private life.

The outbreak of World War I, Turkey’s joining of the Central Powers (Germany and Austria) in the autumn of 1914 and declaration of war on the Allied Powers, propelled the men and women in the Aaronsohns’ milieu to embark upon a route of action designed to benefit from the war by aiding the British to oust the Turks from Palestine. They thought that a new order in the Middle East, under the rule of Great Britain in place of a corrupt Turkey, would help achieve degrees of autonomy for Jews in Palestine. Following a short period of cooperation with the Turkish authorities, which came to an end in mid-1915, Aaron Aaronsohn and Feinberg decided on an active anti-Ottoman policy and established an espionage network, Nili (an acronym for Nezah Israel lo yeshaker, “The Glory of Israel does not deceive,” 1 Samuel 15: 29), known to British intelligence as “A Organization.” Nili developed into the largest pro-British espionage network in the Middle East.

Upon her return from Istanbul to Zikhron in November 1915 Sarah joined the underground. From at least the end of 1916 until her capture and death in October 1917 she coordinated and virtually conducted its activities in Palestine and the Lebanon area, handling Nili’s core of about forty agents, its larger circle of supporters and informers and the organization’s finances. She decoded and sifted information, encoded it and communicated with British intelligence headquarters in Cairo, making contact from the Atlit station with the British warship Managam. She also supervised the transmission by Nili of Jewish American money converted to gold to aid the Jewish population, which was suffering destitution, hunger and dislocation. In addition she liaised with the Turkish authorities (who were unaware of the underground until late 1917), the increasingly hostile community of her native colony and the formal leadership of the Yishuv which distanced itself from the organization. Though Hebrew sources compiled during the aftermath of the war present her leadership as familial, drawing on her position as the sister of the powerful Aaron Aaronsohn, British and Turkish intelligence sources never regarded her as a strong man’s aid and proxy. She alone of Nili’s top hierarchy stayed on in Palestine (Aaron traveling between Europe and Cairo and Feinberg having disappeared in 1916, in an aborted expedition to Egypt). She refused the advice of British intelligence to leave Palestine by sea to save herself, remained in Zikhron after Turkish intelligence uncovered Nili’s activities, dispersed the network and was arrested on October 1, 1917. During rigorous interrogation and torture she did not disclose any information. Having learnt that she would be transferred to Damascus prison and fearing she would break down, Sarah committed suicide, using a pistol hidden in the washroom in a wing in her parental home which Aaron occupied. She lay dying for nearly four days before expiring on October 10, 1917.

Her correspondence with her siblings and with other members of Nili reveal her independent thought and refusal to adopt prescribed roles for women. She cross-dressed, occasionally referred to herself in the male gender and admonished underground members for their attempt to idealize her as a female saint. Her pre-meditated and staged suicide constitutes the first example of a secular, active death of a Jewish-Zionist woman for the nation, unprecedented in both religious martyrdom and in the Zionist tradition established in Palestine. In the latter, women were excluded from full participation in the nation in its ultimate manifestation: a violent sacrificial death, buying the land in blood. Following her death, Sarah became the center of a cult of commemoration. Annual pilgrimages to her tomb in Zikhron’s cemetery started in 1935. The cult, idealizing her as the “hero of Nili” (rather than its heroine), elevated Sarah to a symbol of an activist nationalism and initially blurred her femininity, representing her as a soldier-saint. She was routinely described as a Jewish Joan of Arc. The analogue with the virgin peasant of Lorraine, liberator of France from foreign rule and burnt by the English in 1431, struck a chord in the same milieu from which Sarah herself emerged: the civic circles. Her myth was also adopted by the Jewish Right in Palestine, serving as a counter, or opposing myth, to that of Yosef Trumpeldor (1880–1920), the “Hero of Tel Hai.” The legend of Sarah proved exceptionally resilient. After the Six Day War of 1967 she and Nili were incorporated in the central state-sponsored cult of heroism, officially recognized by Labor and perpetuated in children’s literature.

Bibliography

  • Engle, Anita. The Nili Spies. London: 1959.
  • Livneh, Eliezer, Yosef Nedava, Yoram Efrati (eds.). Nili: The History of a Political Audacity (Hebrew). Tel Aviv: 1980.
  • Melman, Billie. “Re-Generation: Nation and the Construction of Gender in Peace and War—Palestine Jews, 1900–1918.” In Borderlines: Genders and Identities in War and Peace, 1870–1930, edited by Billie Melman, 121–141. New York and London: 1998.
  • Ibid. “The Legend of Sarah: Gender, Memory and National Identities in Eretz Yisrael/Israel, 1917–1990.” In Women’s Time: New Studies from Israel, edited by Hannah Naveh. Special Issue The Journal of Israeli History, 21:1/2, 53–90. Also in Naveh (ed.), Gender and Israeli Society: Women’s Time. London: 2003, 53–90.
  • Ibid. “From the Periphery to the Center of Yishuv History: Gender and Nationalism in Eretz Israel 1880–1920” (Hebrew). Zion 62:3 (1996), 143–179.
  • Shefi, Yigal. “Intelligence in the British Occupation of Palestine, 1914–1918.” Ph.D. diss., Tel Aviv University: 1993).

Lina Abarbanell 1879 – 1963

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Though she sang but one season and one role at New York’s Metropolitan Opera—Hänsel, in the company’s first staging of Humperdinck’s Hänsel und Gretel (premiere: November 25, 1905)

 

Lina Abarbanell 1879 – 1963Lina Abarbanell 1879 – 1963

Lina Abarbanell’s place in American opera was secured when Leonard Bernstein dropped her name in the scat chorus of his one-act Trouble in Tahiti. This opera is dedicated to fellow composer and mentor Marc Blitzstein, who had married Abarbanell’s daughter Eva in 1933. After becoming the best-known exponent of Viennese operetta style in America, Abarbanell made an effective transition to American theater, contributing to it every talent for which her thorough European training had prepared her.

Lina Abarbanell was born on January 3, 1879, in Berlin, Germany, to Paul and Marie Abarbanell. A descendant of an eminent Sephardi family, Paul Abarbanell was a leading theater conductor. His daughter first sang in public at the age of seven. She later received both dramatic and vocal training, and appeared in numerous civic theaters in Germany. At fifteen, Abarbanell made her debut with the Berlin Court Opera, where she sang the role of Adele in Die Fledermaus over a hundred times. She performed all over Europe and gave command recitals before Austrian, Bavarian, and Persian royalty.

Abarbanell’s success lay in lighter musical fare and operetta. Composers such as Oscar Straus, Franz Lehár, and Edmund Eysler wrote for her expressive soubrette voice. She made about twenty recordings in 1903 and 1904, only four of which appear to have survived. In 1905, Heinrich Conried, general manager of the Metropolitan Opera, invited her to sing the role of Hänsel and to perform at his Irving Place Theater, where she delighted his German-speaking audiences.

After that season, Abarbanell and her husband, journalist Eduard Goldbeck, settled in America with their daughter Eva (b. 1901). For a time she flirted with Christian Science; from a Jewish point of view she can be considered totally assimilated.

Abarbanell toured the country for almost thirty years, singing her way though frothy Viennese-inspired confections such as The Geisha, Madame Sherry, The Red Canary, The Silver Swan, Flora Bella, The Grand Duke, Enter Madame, and The Student Prince. Sheet music publishers placed her photograph on the covers of numbers such as “Every Little Movement Has a Meaning All Its Own,” which she had popularized. Her greatest triumph came in the role of Hanna in Lehár’s The Merry Widow, which she played for weeks on end, the press doting on her at every turn.

Abarbanell stopped singing in 1934 after the death of her husband, but she did not leave the theater. She became a well-known casting director, Broadway producer, and occasional director, for years as partner to Dwight Deere Wiman. Among the shows she cast were I Married an Angel, Street Scene, the famous Porgy and Bess that toured the world in the early 1950s, and the film version of Carmen Jones.

Marc Blitzstein and Abarbanell remained close friends long after Eva, Blitzstein’s wife and Abarbanell’s daughter, died in 1936. Abarbanell cast Blitzstein’s opera Regina in 1949 and his musical Juno in 1959, when she had already passed the age of eighty.

Lina Abarbanell continued working in the theater almost until the day she died, on January 6, 1963.

Bibliography

  • Abarbanell, Lina. Papers. Theater Collection, New York Public Library, Lincoln Center; AJYB 24:112.
  • Goldbeck, Eva. Papers. Marc Blitzstein Collection, State Historical Society of Wisconsin, Madison; Gordon, Eric A. Mark the Music: The Life and Work of Marc Blitzstein (1989), and “The Met’s First Hänsel.” Opera News (December 24, 1983): 30–31.

Blandick Clara

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Clara Blandick est une actrice américaine née le 4 juin 1880 sur un bateau à Hong Kong et morte le 15 avril 1962 à Hollywood (Californie).

 

Blandick Clara Blandick Clara

Filmographie

  • 1911 : The Maid's Double
  • 1914 : His Inspiration
  • 1914 : Mrs. Black Is Back : Emily Mason
  • 1915 : The Seventh Commandment
  • 1915 : The Legacy of Folly
  • 1916 : The Stolen Triumph : Mrs. Rowley
  • 1917 : Peggy, the Will O' the Wisp : Mrs. Donnelly
  • 1929 : Poor Aubrey
  • 1929 : Wise Girls : Ma
  • 1930 : Burning Up : Mrs. Winkle
  • 1930 : The Girl Said No : Mrs. Ward
  • 1930 : Men Are Like That : Ma Fisher
  • 1930 : The Sins of the Children : Martha Wagenkampf
  • 1930 : Romance, de Clarence Brown : Miss Abigail Armstrong
  • 1930 : The Last of the Duanes, d'Alfred L. Werker : Petit rôle
  • 1930 : Tom Sawyer : Tante Polly
  • 1931 : Once a Sinner : Mrs. Mason
  • 1931 : Inspiration : La mère de Madeleine
  • 1931 : The Easiest Way, de Jack Conway : Agnes 'Aggie' Murdock
  • 1931 : La Pente (Dance, Fools, Dance), de Harry Beaumont : Petit rôle
  • 1931 : Drums of Jeopardy (en) de George B. Seitz : Abbie Krantz
  • 1931 : It's a Wise Child : Mrs. Stanton
  • 1931 : Daybreak : Frau Hoffman
  • 1931 : Laughing Sinners : Salvation Army woman
  • 1931 : I Take This Woman, de Marion Gering : Sue Barnes
  • 1931 : Huckleberry Finn
  • 1931 : Bought : Miss Sprigg
  • 1931 : Murder at Midnight (en) de Frank Strayer : Aunt Julia Gray Kennedy
  • 1931 : New Adventures of Get Rich Quick Wallingford : Mrs. Layton
  • 1931 : Fascination (Possessed), de Clarence Brown : La mère de Marian
  • 1932 : The Wet Parade (en) : Mrs. Tarleton
  • 1932 : Shopworn, de Nick Grinde : Mrs. Livingston
  • 1932 : The Strange Case of Clara Deane : Mrs. Lyons
  • 1932 : Two Against the World : Tante Agatha
  • 1932 : Life Begins : Mrs. West
  • 1932 : Une allumette pour trois (Three on a Match), de Mervyn LeRoy : Mrs. Keaton
  • 1932 : Rockabye, de George Cukor : Brida
  • 1933 : La Grande Muraille (The Bitter Tea of General Yen), de Frank Capra : Mrs. Jackson
  • 1933 : Child of Manhattan : Tante Sophie
  • 1933 : The Mind Reader : Tatie
  • 1933 : Three-Cornered Moon (en) : Landlady
  • 1933 : Turn Back the Clock, d'Edgar Selwyn : Mrs. Gimlet, la mère de Joe
  • 1933 : Charlie Chan's Greatest Case, de Hamilton MacFadden : Minerva Winterslip
  • 1933 : Toujours dans mon cœur (Ever in My Heart), d'Archie Mayo : Anna, la cuisinière
  • 1933 : Au pays du rêve (Going Hollywood), de Raoul Walsh : Miss Perkins
  • 1934 : Beloved, de Victor Schertzinger : Miss Murfee
  • 1934 : As the Earth Turns : Cora Shaw
  • 1934 : The Show-Off : Mrs. 'Ma' / 'Mumsie-Wumsie' Fisher
  • 1934 : Harold Teen : Ma Lovewell
  • 1934 : Sisters Under the Skin : Miss Gower
  • 1934 : La Belle du Missouri (The Girl from Missouri), de Jack Conway : Miss Newberry
  • 1934 : The President Vanishes : Mrs. Delling
  • 1934 : La Course de Broadway Bill (Broadway Bill), de Frank Capra : Mrs. Peterson
  • 1934 : Jealousy : Mrs. Douglas
  • 1934 : Fugitive Lady : Tante Margaret
  • 1935 : The Winning Ticket : Tante Maggie
  • 1935 : Transient Lady : Eva Branham
  • 1935 : Straight from the Heart : Mrs. Anderson
  • 1935 : Princess O'Hara : Miss Van Cortland
  • 1935 : Party Wire : Mathilda Sherman
  • 1936 : The Trail of the Lonesome Pine : Landlady
  • 1936 : Hearts divided, de Frank Borzage : Tante Ellen Patterson
  • 1936 : Anthony Adverse, de Mervyn LeRoy : Mrs. Jorham
  • 1936 : The Case of the Velvet Claws, de William Clemens : Juge Mary F. O'Daugherty
  • 1936 : L'Enchanteresse (The Gorgeous Hussy) : Louisa Abbott
  • 1936 : Cœurs en détresse (In His Steps) : Martha Adams
  • 1936 : Make Way for a Lady : Mrs. Dell, Drew's Maid
  • 1937 : Her Husband's Secretary : Agatha 'Tante Gussie' Kingdon
  • 1937 : Une étoile est née (A Star Is Born), de William A. Wellman : Tante Mattie
  • 1937 : À l'est de Shanghaï (Wings Over Honolulu), de John Farrow : Evie Curtis
  • 1937 : The League of Frightened Men
  • 1937 : The Road Back : Femme
  • 1937 : You Can't Have Everything : Townswoman
  • 1937 : Small Town Boy : Mrs. Armstrong
  • 1938 : My Old Kentucky Home : Granny Blair
  • 1938 : Crime Ring : Phoebe Sawyer
  • 1938 : Le Professeur Schnock (Professor Beware) : Mrs. Green
  • 1938 : Swing, Sister, Swing : Ma Sisler
  • 1938 : Tom Sawyer, Detective : Tante Polly
  • 1939 : Les Aventures d'Huckleberry Finn (The Adventures of Huckleberry Finn), de Richard Thorpe : Miss Watson
  • 1939 : I Was a Convict : Tante Sarah Scarlett
  • 1939 : Le Magicien d'Oz (The Wizard of Oz), de Victor Fleming : Tatie Em
  • 1939 : The Star Maker, de Roy Del Ruth : Miss Esther Jones
  • 1939 : Main Street Lawyer : Matron
  • 1939 : Sur la piste des Mohawks (Drums Along the Mohawk), de John Ford : Mrs. Borst
  • 1939 : Swanee River : Mrs. Griffin
  • 1940 : Tomboy : Tante Martha
  • 1940 : Anne of Windy Poplars : Mrs. Morton Pringle
  • 1940 : Dreaming Out Loud, de Harold Young : Jessica Spencer
  • 1940 : Les Tuniques écarlates (North West Mounted Police), de Cecil B. DeMille : Mrs. Burns
  • 1940 : Youth Will Be Served : Miss Bradshaw
  • 1940 : Alice in Movieland : Grand-mère
  • 1941 : Enemy Within
  • 1941 : The Wagons Roll at Night : Mrs. ('Ma') Williams
  • 1941 : The Nurse's Secret : Miss Juliet Mitchell
  • 1941 : The Get-Away (en) d'Edward Buzzell : Mrs. Higgins
  • 1941 : Les Marx au grand magasin (The Big Store), de Charles Reisner
  • 1941 : Private Nurse : Miss Phillips
  • 1941 : Ève a commencé (It Started with Eve), de Henry Koster : Nurse
  • 1941 : One Foot in Heaven, d'Irving Rapper : Mrs. 'Sister' Watkins
  • 1942 : Qui perd gagne (Rings on Her Fingers), de Rouben Mamoulian : Mrs. Beasley
  • 1942 : Lady in a Jam, de Gregory La Cava : Touriste
  • 1942 : Gentleman Jim, de Raoul Walsh
  • 1943 : Dixie, d'A. Edward Sutherland : Mrs. Mason
  • 1943 : Le Ciel peut attendre (Heaven Can Wait), d'Ernst Lubitsch : Grand-mère Van Cleve
  • 1943 : La Du Barry était une dame (Du Barry Was a Lady), de Roy Del Ruth : Femme dans le métro
  • 1944 : Shadow of Suspicion : Mère Randall
  • 1944 : Caravane d'amour (Can't Help Singing) : Tante Cissy Frost
  • 1945 : Pillow of Death : Belle Kincaid
  • 1945 : La Taverne du cheval rouge (Frontier Gal), de Charles Lamont : Abigail
  • 1946 : People Are Funny : Mamie
  • 1946 : Claudia and David : Mrs. Barry
  • 1946 : So Goes My Love : Mrs. Meade
  • 1946 : La Voleuse (A Stolen Life), de Curtis Bernhardt : Martha
  • 1947 : Philo Vance Returns : Stella Blendon
  • 1947 : Mon père et nous (Life with Father), de Michael Curtiz : Miss Wiggins
  • 1948 : The Bride Goes Wild : Tante Pewtie
  • 1949 : Root in the Soil
  • 1949 : Mr. Soft Touch : Susan Balmuss
  • 1950 : La Clé sous la porte (Key to the City), de George Sidney : Liza, la domestique
  • 1950 : Love That Brute : Landlady

Blanchard James

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James Blanchard (8 août 1942-) est un homme politique et un diplomate américain. Démocrate originaire du Michigan, il a servi en tant que membre de la Chambre des représentants des États-Unis d'Amérique, gouverneur du Michigan et ambassadeur américain au Canada.

Blanchard James

Après des études au lycée de Ferndale, il compléta bacclauréat ès arts à l'Université du Michigan en 1964 et sa mâîtrise en administration d'affaires de la même école en 1965. Fait docteur en loi à l'Université du Minnesota en 1968, il fut au barreau des avocats du Michigan la même année. Il commença sa pratique juridique à Lansing et servit à titre de conseiller pour le secrétaire d'État du Michigan en 1968-1969.

Assistant au procureur de l'état de 1969 à 1974, assistant administatif au procureur général de 1970 à 1971 et assistant vice-procureur général de 1971 à 1972, il fut d'abord élu au quatre-vingt-quatorzième congrès en tant que démocrate dans le dix-huitième district michiganais, servant du 3 janvier 1975 au 3 janvier 1983. Ne s'étant pas présenté pour réélection en 1982, il a cependant défait le gouverneur républicain Richard Headlee, un ex-cadre pour la compagnie d'assurance Farmington Hills. Blanchard servit pendant deux mandats de 1983 à 1991 jusqu'à sa défaite par le sénateur d'état républicain John Engler en 1990.

Blanchard s'était pris dans une affaire de nomination à la cour suprême du Michigan. Le 9 décembre 1982, le gouverneur républicain sortant William Milliken nomma Dorothy Comstock Riley à la cour suprême pour mettre fin à la vacance du siège causée par la mort du juge Blair Moody le 26 novembre.

Après sa défaite en 1990, il revint à la pratique du droit, ayant été nommé conseiller pour la firme michiganaise Kramer Mellen. Le président Bill Clinton le nomma au poste d'ambassadeur au Canada, une fonction qu'il occupa de 1993 à 1996. Il dut notamment réaffirmer le soutien américain envers le Canada lors du référendum québécois de 1995. En 2002, Blanchard tenta à nouveau de se faire élire gouverneur, mais il perdit face à Jennifer Granholm. Depuis 2004, il est associé dans la firme Piper Rudnick de Washington D.C. et il réside à Pleasant Ridge.


Blanchard Mari

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Mari Blanchard est une actrice américaine, née Mary E. Blanchard le 13 avril 1927 à Long Beach (Californie), morte le 10 mai 1970 à Los Angeles — Quartier de Woodland Hills (Californie).

Blanchard Mari

Au cinéma, Mari Blanchard apparaît dans trente-et-un films — majoritairement américains — à partir de 1947, dont Sur la Riviera de Walter Lang (1951, avec Danny Kaye et Gene Tierney) et Le Fils de Sinbad de Ted Tetzlaff (1955, avec Dale Robertson et Vincent Price). Son dernier est le western Le Grand McLintock d'Andrew V. McLaglen (avec John Wayne et Maureen O'Hara), sorti en 1963.

Pour la télévision, elle contribue à vingt-neuf séries — la première en 1955 —, dont Klondike (en) (quatorze épisodes, 1960-1961). Elle tient son ultime rôle au petit écran dans un épisode d’Opération vol, diffusé en 1968. Deux ans après, en 1970, elle meurt prématurément d'un cancer.

Filmographie

  • 1947 : Copacabana d'Alfred E. Green : Copa Girl
  • 1950 : Mr. Music de Richard Haydn : Chorine
  • 1951 : Discrétion assurée (No Questions Asked) d'Harold F. Kress : Natalie
  • 1951 : Dix de la légion (Ten Tall Men) de Willis Goldbeck : Marie DeLatour
  • 1951 : Sur la Riviera (On the Riviera) de Walter Lang : Eugénie
  • 1951 : Bannerline de Don Weis : Éloïse
  • 1951 : The Unknown Man de Richard Thorpe : Sally Tever
  • 1951 : Overland Telegraph de Lesley Selander : Stella
  • 1952 : Deux dégourdis à Tokyo (Back at the Front) de George Sherman : Nina
  • 1952 : L'Ivresse et l'Amour (Something to Live For) de George Stevens : Une fille au vestiaire
  • 1952 : Le Proscrit (The Brigand) de Phil Karlson : Dona Dolores Castro
  • 1953 : Le Prince de Bagdad (The Veils of Bagdad) de George Sherman : Selima
  • 1953 : Deux nigauds chez Vénus (Abbott and Costello Go to Mars) de Charles Lamont : Allura
  • 1954 : Seul contre tous (Rails Into Laramie) de Jesse Hibbs : Lou Carter
  • 1954 : Le Nettoyeur (Destry) de George Marshall : Brandy
  • 1954 : Le Défilé sauvage (Black Horse Canyon) de Jesse Hibbs : Aldis Spain
  • 1955 : Le Fils de Sinbad (Son of Sinbad) de Ted Tetzlaff : Kristina
  • 1955 : Les Cavaliers du diable (The Return of Jack Slade) d'Harold D. Schuster : Texas Rose
  • 1955 : Piège double (The Crooked Web) de Nathan Juran : Joanie Daniel
  • 1956 : The Cruel Tower de Lew Landers : Mary « The Babe » Thompson
  • 1956 : La Diligence de la peur (Stagecoach to Fury) de William F. Claxton : Barbara Duval
  • 1956 : Canasta de cuentos mexicanos, film à sketches mexicain de Julio Bracho, segment Canasta : rôle non-spécifié
  • 1957 : She Devil de Kurt Neumann : Kyra Zelas
  • 1957 : La Jungle infernale (Jungle Heat) d'Howard W. Koch : Ann McRae
  • 1958 : Machete de Kurt Neumann : Jean Montoya
  • 1962 : Don't Knock the Twist d'Oscar Rudolph : Dulcie Corbin
  • 1963 : Trio de terreur (Twice-Told Tales) de Sidney Salkow : Sylvia Ward
  • 1963 : Le Grand McLintock (McLintock!) d'Andrew V. McLaglen : Camille

Nelson Lori

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Lori Nelson est une actrice américaine, née Dixie Kay Nelson le 15 août 1933 à Santa Fe (Nouveau-Mexique).

Nelson Lori Nelson Lori

Après avoir signé un contrat temporaire avec Universal-International alors qu’elle était encore adolescente, Lori —de son vrai nom Dixie Kay Nelson—devint rapidement une des stars d’Universal les plus populaires, apparaissant dans un grand nombre de rôles—de Francis the Talking Mule et Ma & Pa Kettles, à “La Revanche de la Créature” et des dramatiques comme “All I Desire” avec Barbara Stanwyck. 

Lori fut fréquemment castée dans des westerns, à compter de son deuxième film, “Les Affameurs” avec en vedette Jimmy Stewart. “Je ne fus pas souvent avec lui jusqu’au moment où on commença à tourner en extérieurs, là j’ai appris à le connaître ainsi qu’Arthur Kennedy. Jimmy est vraiment bien, un vrai baigneur, mais je suppose que tout le monde dit cela de lui. C’est un amour pour chacun.” Une grande partie du tournage eut lieu en Orégon. “Cela dura à peu près 3 semaines et demi à Portland—principalement à Timberline Lodge, tout près du Mt. Hood. Timberline Lodge était un endroit rustique, en fait une station de ski et il y avait des skieurs qui passaient et repassaient pendant qu’on tournait. Je ne skais pas mais d’autres en profitèrent. Les extérieurs étaient rocailleux et nous avions St. Bernards, juste comme en Suisse.” 

Un incident qui aurait pu être désastreux survint finalement à bon escient pour Lori, peu de temps avant le début du tournage des « Affameurs ». “Je me suis brûlée avec une lampe à bronzer. Heureusement, la brûlure disparut et ainsi cela ne m’empêcha pas de faire le film. Mais de tourner autant en extérieur et sous de telles conditions atmosphériques—avec le soleil qui se réfléchissait sur la neige—il sembla que tout le monde avait les lèvres gercées, tout partout! Tout le monde—SAUF MOI! Je pense que j’ai développé une immunité grâce à ma brûlure de lampe!” 

Lori décrocha un rôle en or face au “solitaire” Audie Murphy dans deux films, “Qui est le Traître ?” et “Le Nettoyeur”. “Je ne sais pas comment cela est arrivé. Nous étions tous deux sous contrat avec Universal. Je devine qu’il m’appréciait simplement.” Au milieu des années 1950, Lori devint indépendante. “La seule fois où Universal me prêta, ce fut pour tourner ‘La Venus des Mers Chaudes’ pour la RKO. Howard Hughes me voulait pour le premier rôle féminin et il paya une fortune à Universal. Cependant, Jane Russell leur devait encore un film. Ils n’avaient pas de rôle particulier pour Jane, aussi ils lui donnèrent mon rôle et en créérent un petit pour moi.” 

Un large panel de films s’offrit à Lori Nelson, de toutes sortes, du western musical, “Le Trouillard du Far West” (avec Dean Martin et Jerry Lewis) aux films destinés aux adolescents comme “Hot Rod Girl”. “J’ai fait ‘Untamed Youth’ pour le producteur Howard Koch, des années avant qu’il ne devienne le patron de la Paramount. Il m’aimait bien et j’ai immédiatement enchaîné avec ‘Outlaw’s Son’, face à Ben Cooper, qui était le fils de Dane Clark dans le film. En tant que producteur, Howard me voulait —mais il voulait aussi une brunette pour le rôle—aussi on détourna la difficulté en me faisant porter une perruque. Au moins ils ne teignirent pas mes cheveux! Je rencontre encore Howard de temps en temps. Cela fait malgré tout quelques années maintenant, mais on est restés amis.” 

Sur son dernier western, “L’Attaque de Fort Douglas”, Lori reste vague, “ Je me souviens bien sur de Rita Gam, Allison Hayes, Scott Brady et Neville Brand.”  Lori sourit, “C’est marrant les choix de carrière. J’ai dû batailler sec pour le rôle de Janet Leigh dans ‘Walking My Baby Back Home’. Janet ne savait pas danser à cette époque et moi je savais—mais son nom était connu. Je me suis aussi bagarrée pour décrocher le rôle de Piper Laurie dans ‘Le fils d’Ali Baba’. Heureusement, je n’ai pas eu ce rôle. Celui que je ne voulais pas faire était ‘La Revanche de la Créature’’. La science-fiction était considérée comme la dernière roue du chariot à cette époque. Bien sur, c’est le film pour lequel je suis la plus célèbre. C’est vraiment de l’ironie! Il y avait beaucoup de blagues qui circulaient sur les ichthyologues à cette époque—c’est l’étude des poissons.” 

Lori travailla parallèlement à la télévision dans des épisodes de “Laramie” (dont elle ne se rappelle pas) et “Au Nom de la Loi.”  Mariée pendant plus de dix ans à un policier de Los Angeles en retraite, Lori reprit sa carrière théâtrale pour apparaître en 1994 aux côtés de Lloyd et Beau Bridges dans “Sins of the Father”.

Filmographie 

  • 1952 : Les Affameurs (Bend of the River) d'Anthony Mann : Marjie Baile
  • 1952 : Ma and Pa Kettle at the Fair de Charles Barton : Rosie Kettle
  • 1952 : Francis Goes to West Point d'Arthur Lubin : Barbara Atwood
  • 1953 : The All American de Jesse Hibbs : Sharon Wallace
  • 1953 : Les Yeux de ma mie (Walking My Baby Back Home) de Lloyd Bacon : Claire Millard
  • 1953 : Qui est le traître ? (Tumbleweed) de Nathan Juran : Laura
  • 1953 : All I Desire de Douglas Sirk : Lily Murdoch
  • 1954 : Le Nettoyeur (Destry) de George Marshall : Martha Phillips
  • 1955 : Sincerely Yours de Gordon Douglas : Sarah Cosgrove
  • 1955 : La Peur au ventre (I Died a Thousand Times) de Stuart Heisler : Velma
  • 1955 : Day the World Ended de Roger Corman : Louise Maddison
  • 1955 : La Vénus des mers chaudes (Underwater!) de John Sturges : Gloria
  • 1955 : La Revanche de la créature (Revenge of the Creature) de Jack Arnold : Helen Dobson
  • 1956 : L'Attaque du Fort Douglas (Mohawk) de Kurt Neumann : Cynthia Stanhope
  • 1956 : Hot Rod Girl de Leslie H. Martinson : Lisa Vernon
  • 1956 : Le Trouillard du Far West (Pardners) de Norman Taurog : Carol Kingsley
  • 1957 : Untamed Youth d'Howard W. Koch : Jane Lowe
  • 1957 : Outlaw's Son de Lesley Selander : Lila Costain

Flake Jeff

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Jeffrey Lane "Jeff" Flake (né le 31 décembre 1962 à Snowflake) est un homme politique américain, membre du Parti républicain. De 2001 à 2013, il siège à la Chambre des représentants des États-Unis. Il est actuellement membre du Sénat des États-Unis.

Flake Jeff

En 2001, il succède à Matt Salmon à la Chambre des représentants des États-Unis dans le premier district de l'Arizona. Deux ans plus tard, suite au redécoupage électoral, il est élu dans le sixième district de l'Arizona. L'analyse de ses votes et de ses prises de positions montre que Jeff Flake est un conservateur légèrement libertarien. Lors de sa dernière session à la Chambre des représentants, Flake a voté à 89 % avec la ligne de son parti.

Alors que le sénateur sortant Jon Kyl décide de ne pas sollicité un nouveau mandat, Flake annonce sa candidature au Sénat des États-Unis. Le 6 novembre 2012, il est élu avec 49.23 % des voix contre 46.20 % à l'ancien chirurgien général des États-Unis Richard Carmona. Le 3 janvier 2013, il prête serment comme sénateur devant Joe Biden.

Front National des Combattants (FNC)

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Le Front national des Combattants était un parti politique français créé en 1957 par Jean-Marie Le Pen

Front National des Combattants (FNC)

Dominique Chaboche en était l’un des premiers adhérents aux côtés d’anciens poujadistes, comme Jean-Maurice Demarquet, Alain Jamet, mais également Georges Sauge et Jean-Pierre Reveau. Son journal était le bimensuel L'Unité, que géraient notamment Jean-Marie Le Pen et Guy Mougenot. Le parti, qui se saborde en 1958 (avant les législatives de la même année) pour donner naissance au Mouvement national d'action civique, est considéré comme l'ancêtre du Front national (FN).

Brod Max

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Max Brod (né à Prague le 27 mai 1884 — mort à Tel Aviv, Israël, le 20 décembre 1968) était un écrivain et journaliste juif tchèque de langue allemande. 

Brod Max

Militant sioniste, il émigra en Palestine mandataire en 1939, pour fuir le nazisme. Il est notamment connu comme étant l'ami et l'exécuteur testamentaire de Franz Kafka.

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